📊 Un post tout en chiffres pour faire le point sur les grosses économies que j’ai faite en fabriquant moi-même le liège projeté pour la base d’isolation de mon camion le Geekomobile (Iveco Daily L4H2).
Étape symbolique, tomber la cloison, c’est ouvrir l’espace du fourgon et enfin pouvoir ce projeter vers l’avant ?
Le fait de supprimer cette cloison de séparation est aussi une étape de transition entre celle de la préparation qui à était laborieuse et celle de l’isolation qui va commencée très prochainement.
Du blanc, plein de blanc ! Comme une feuille blanche pour repartir au propre et enfin démarrer ce projet sur de bonne bases.
L’aménagement commence ici, dans cette deuxième étape, et après avoir surmonté la première dédiée au nettoyage, décrassage, ponçage, et autres tâches désagréables…
Eheheeehhhh ! J’ai réussi à installer une petite prise USB Quickcharge 3.0 dans le Geekomobile !
Pas grand chose, mais c’est le début de l’eldorado mdrrr, avec ça je vais pouvoir brancher des appareils directement dans ma cabine, et probablement alimenter d’autres gadget 😀
Voici une preview pour bien ce rendre compte de leur taille !
Il s’agit de 2 panneaux de la marque @qcells Q.Cells, modèle Q.peak duo-G8 de 350 watts crêtes chacun !
Je les ai commandé chez Wattuneed il y à 2 semaines environs, pour un total (avec livraison) de 430 euros, et ils m’ont été livré sur palette.
Avec 700 watts sur le toit de mon fourgon je pense que je serais large, même pour une vie de geek ?
Merci à la mini-sista @cloclo1707 pour la photo et à la mini-cat Cassinette pour le photo bombing qui fait tout le charme de cette photo ?
Maintenant au travail pour préparer le coffrage en aluminium qui servira de structure pour ces panneaux !
Dans la phase d’étude des besoins énergétique pour vivre en fourgon, j’ai cherché un moyen de calculer très exactement la consommation de mes appareils électrique …
Sur beaucoup de simulateur, on vous demande de relever la puissance indiquée sur les étiquettes de vos appareils pour comprendre vos besoins …
Cependant la réalité, en utilisation, est bien souvent différente de ces valeurs, le plus flagrant étant notamment avec un ordinateur qui pour une alimentation donnée de 500 Watts par exemple, ne va réellement tirer que dans les 300 Watts en période haute et dans les 150 à 200 Watts en moyenne. En effet cela peut s’expliquer par le fait que sur un ordinateur, la puissance d’une alimentation sert en réalité en “crête”, c’est à dire lorsque tous les composants ont besoin du plus d’énergie, mais bien entendu, l’ensemble des composants de l’ordinateur n’est pas forcément sollicité au maximum en même temps.
D’autres appareils ce retrouve dans des cas proches de cet exemple et donc au final difficile de jauger son besoin exact en ce basant sur les valeurs d’une étiquette.
J’ai donc cherchée une méthode un peu plus affinée, et j’ai réussi à avoir des résultats un peu plus intéressant en analysant ma consommation électrique relevée par EDF.
J’ai alors réussi à isoler certaines consommation et appareils, tel que mon chauffe eau par exemple, mais pour beaucoup d’autres appareils ça resté assez “flou” …
Jusqu’à trouver l’appareil ultime pour ce répondre à ce besoin de quantification plus précise de l’énergie consommée, le Wattmètre 😀
Définition selon wiki : Le wattmètre est un appareil qui mesure la puissance électrique consommée par un récepteur ou fournie par un générateur électrique. https://fr.wikipedia.org/wiki/Wattm%C3%A8tre
Du coup, c’est exactement ce qu’il me faut, et en plus, ça coûte pas très cher !
Vous pouvez trouver plein de modèle différent pour des tarifs inférieur à 20€.
Voyons voir de plus prêt comment l’utiliser, et ce que cela donne dans les mesures que j’ai faite 🙂
Alors comment ce présente cet appareil ?
Il s’agit simplement d’un appareil sous forme de prise gigogne, un peu comme une multiprise, ou plus exactement, pour les initiés, comme un appareil CPL 🙂
Coté fonctionnement, rien de très sorcier quand on choisit le produit, il faudra juste vérifier qu’il peut supporter la puissance maximale que vous souhaitez tester.
Pour le mien, maximum 3600W en 230 volts, on est donc assez large ^^’
Vous trouver des wattmètres sous différentes forme, avec écran déporté, ou avec quelques petites fonctions différentes, mais en gros, pour ce besoin précis de quantification énergétique, le seul point à vérifier sera la tension maximale acceptée.
Pour l’utilisation c’est easy, c’est du plug & play !
On branche le Wattmètre sur notre prise d’alimentation électrique, la source, et par dessus celui ci on branche l’appareil que l’on veut tester, le consommateur.
On peut même grouper plusieurs appareils en branchant directement une multiprise sur le Wattmètre, en ne dépassant pas l’ampérage et la tension maximum bien sur.
Par contre pour la lecture des informations sur l’afficheur digitale, en dehors de son défaut principal (pas de rétroéclairage), il faut quelques explications ^^
Les (nombreuses) informations
Dans la partie supérieure on va voir en premier lieu un timer, exprimé en heures et minutes, qui indique depuis combien de temps le Wattmètre prend la mesure, et donc depuis son dernier reset (il à une pile pour mémoriser les infos quand on le débranche).
Puis viennent deux parties principale, au milieu de l’écran du Wattmètre, on retrouve la partie “Energy”.
Et en deuxième partie, en bas de l’écran, on retrouve la partie “Cost”.
Sur la première partie visible au milieu de l’écran “Energy”, on peut basculer sur différent type de donnée en appuyant sur le bouton correspondant du même nom.
Lors de l’appuie sur ce bouton, la bascule ce fait entre plusieurs valeurs :
On trouve l’intensité du courant électrique exprimée en Ampère.
La fréquence exprimée en hertz.
Le power factor.
L’overload en Watts (le maximum supporté par le Wattmètre).
La puissance consommée en direct par l’appareil testé, donc exprimée en Watts.
Le voltage source, exprimé en volts.
Le voltage source, est en principe aux alentours de 230 volts sur une installation domestique française. Le voltage source peut varier légèrement à la hausse ou à la baisse (les normes ENEDIS indique maximum de +/- 10%, donc entre 203 et 253 volts), mais restera toujours aux alentours de 230 volts sur installation électrique dite conforme en France.
Sur la seconde partie visible, en bas, concernant le “Cost” et donc le bouton du même nom, on peut basculer là aussi sur différentes valeurs :
Les “day” représentant le nombre de jour pris en compte pour la mesure, utile lorsque l’on dépasse les 24 heures sur le timer.
Le Kg Co², qui représente l’impact environnemental de la production électrique faite pour la consommation de votre appareil (Sur la base d’une moyenne mondiale de 0,998 kg CO²/kWh – en réalité en France nous sommes sur France 0,180 kg CO²/kWh bien moins important grâce au nucléaire qui dégage peu de CO² pour la production, mais implique d’autre soucis environnementaux …)
Le “cost” heure, c’est à dire le réglage du prix que vous pouvez modifier (pour ma part, en me basant sur ma facture EDF j’arrive à un coût du kWh de 0.159 €)
Le “cost” représentant le coût total en euros basé sur la valeur réglée précédemment
Le kWh, la donnée la plus importante nous concernant et qui représente l’électricité consommée lors de la mesure.
Ce qui nous intéresse sera principalement la consommation en kWh de l’appareil ciblé, car c’est la valeur qui nous permettra de faire le bon choix de batterie ou de source d’énergie dans notre fourgon !
La valeur des Watts peut nous aider aussi, pour le dimensionnement des câbles, et de certains appareils tel que le convertisseur 12v > 230v
Enfin pour le fun on pourra aussi regarder le “cost” heure afin de comprendre les économies que l’on fera, ou au contraire le coût d’un appareil gourmand.
La mesure
Maintenant qu’on à survolé les informations données par le Wattmètre et que l’on sait sur lesquelles ce focaliser, on peut passer à la pratique !
Un dernier réglage peut ce faire optionnellement, si on s’intéresse au coût, il s’agit du paramétrage du prix de kWh d’électricité.
Pour connaitre la valeur à renseigner, le plus simple est de ce regarder votre facture EDF, et de diviser le montant total payé par le nombre de kWh que vous avez consommé.
De cette manière, vous n’avais pas à vous soucier des heures pleines ou creuses, ou même de l’abonnement.
Pour ma part sur ma dernière facture, datée de mai 2019, j’ai payé un total de 1008,98 €, pour 6341 kWh consommés.
En faisant la division du montant total de 1008,98€ payés par le nombre de 6341 kWh consommés, j’arrive à un coût de revient de 0,159 euros par kWh.
Bien entendu ce montant peut varier, en fonction du type de contrat, de votre fournisseur, et des options tel que heures pleines heures creuses.
Si je le désire, je peux donc régler cette valeur en passant par le bouton “Set” de mon Wattmètre.
Ensuite, il suffit de brancher l’appareil à mesurer, et de patienter sagement que les valeurs s’incrémentent 🙂
Alerte bug : Le timer de mon Wattmètre ne s’incrémente que lorsque l’appareil consommateur branché dessus puise suffisamment d’énergie, ainsi, si la consommation de celui ci est faible, le timer ne s’incrémente pas correctement … J’ai eu cette surprise en prenant la mesure de consommation d’une fontaine à eau pour chat …
La solution pour bien mesurer dans le temps est de tout simplement noter l’heure à laquelle vous commencer votre mesure et l’heure de fin de mesure pour faire votre calcule de temps vous même.
Quelques relevés de mesures d’appareils domestiques 230 volts
J’ai toutttttttt testé !
Oui, même les trucs pas utile, ou du moins que je n’aurai pas dans mon fourgon ^^’
On peut aussi, au passage, vérifier la consommation en veille de ces appareils 😀
J’ai donc fait divers tests et voici les résultats sous forme de tableau, que je mettrais, à jour au fur et à mesure :
Appareil testé
Temps
Puissance moyenne
Puissance crête
Conso totale
Conso moyenne horaire
Cafetière Philips Senseo
(Un expresso)
1min15 sec
-
1450 Watts
0.023 kWh
0.985714 kWh
985.714 Wh
Lave Vaisselle Whirlpool WFE2B17X
(Programme Écologique)
190 min
3.166 heures
30 Watts
1838 Watts
1.132 kWh
0.357 kWh
357.55 Wh
Multiprise informatique
(Utilisation intensive)
135 min
2.25 heures
380 Watts
0.619 kWh
0.275 kWh
275 Wh
PC tour
Alim 500 Watts / Gamer
(Utilisation intensive)
170 min
2.83 heures
380 Watts
0.493 kWh
0.17420 kWh
174.20 Wh
Télévision Phillips 4k LED 55 pouces
60 min
1 heure
67 Watts
83 Watts
0.136 kWh
0.136 kWh
136 Wh
Réfrigérateur Hotpoint Quadrio 4D
1371 min
22.85 heures
90 Watts
110 Watts
2.017 kWh
0.08827 kWh
88.27 Wh
PC tour
Alim 500 Watts / Gamer
(Utilisation normale)
Alors après toutes ces mesures je suis capable de mieux comprendre certaine chose, et me rendre compte d’autres …
Les appareils les plus consommateurs sont donc ceux utilisant une “résistance” pour leur fonctionnement, tel que les sèches cheveux, les micro ondes ou plaques électrique, les cafetières ou bouilloire, et les machines à laver ou lave-vaisselle.
Clairement, il s’agit là d’un listing d’appareil à éviter pour une vanlife, pour lequel il faudra trouver une alternative.
Ensuite on va trouver les appareils qui tourne le plus longtemps, tel que le réfrigérateur, qui ne consomme pas énormément en moyenne horaire, mais qui arrive à un gros total si on le laisse brancher 24h/24h.
Viennent après les écrans, TV ou ordinateur, qui eux sont dans une consommation que je qualifierais de moyenne.
Enfin viennent les chargeurs et autres lumières LED, qui eux sont assez économe !
Concernant les lumières connectées testées, les modèles Philips semblent moins énergivore que leur équivalent Xiaomi, et même en cumulant le fait d’avoir un pont/hub Philips Hue obligatoire, on reste en dessous car les LED aussi bien que le pont/hub Philips sont très sobre.
Par contre il convient de bien comprendre que selon l’intensité choisie ainsi que la couleur sélectionnées des lumières connectées la consommation change complètement !
Voilà pourquoi j’ai fait plusieurs tests, en condition “normal” tel que je les utilises, et en condition “extrême”, pour voir au maximum combien elles consomment.
Coté étonnement, je me suis rendu compte que mon vieux écran PC 20 pouces consomme près de 2 fois plus que mon 27 pouces plus récent !
Mais aussi qu’un frigo récent équivaux à la consommation d’une glacière électrique, si je m’en réfère à la conso théorique de celle ci …
Exemple mon frigo Samsung qui consomme 40.54 Wh contre dans les 56 Wh pour une glacière Carbest …
Donc comme un vendeur me l’avait évoqué, je confirme le fait que lorsque l’on à suffisamment d’électricité à disposition, l’utilisation d’un petit frigo domestique classique est plus adaptée dans un fourgon car ça revient moins cher à l’achat 🙂
Le frigo passe par des phases très calme de conso, et des pointes pour restabiliser la température intérieure.
Je me suis aussi rendu compte que ce n’est pas quand la porte du frigo est ouverte que celui ci ce remet à tirer plus de puissance, mais simplement à cycle régulier quand il recalcule le besoin de froid.
Coté chargeur, bonne surprise, tous les appareils utilisant des batteries et donc nécessitant une recharge régulière sont les plus économes !
Exemple, l’aspirateur Dyson, qui ne consomme que 22.66 Wh, sachant qu’il n’à besoin que de 1h30 pour ce charger entièrement et donc être utilisable plusieurs fois ensuite, ou encore les petits appareils informatique, domotique, ou téléphone.
Enfin, attention au besoin en crête, à travers ces mesures on ce rend compte aussi des appareils qui ont besoin d’une énorme quantité d’énergie en charge de démarrage.
C’est ce qui va conditionner l’achat d’un convertisseur 12v -> 230v.
Pour faire fonctionner un sèche cheveux, ou encore une cafetière, mais aussi un lave-vaisselle ou un lave linge, il vous faudra plus de 1000 watts crête !
Il faudra donc impérativement avoir un convertisseur estampillé grand minimum 1200 va …
Forcément coté budget, les prix seront de suite bien plus élevé, d’autant plus si convertisseur PureSinus.
Sans ces appareils un convertisseur 500 va vers les 200 euros max suffit pour une vie type VanLife “classique” Par contre si vous souhaitez quand même avoir ce genre d’appareil alors il faut mieux compter sur convertisseur au minimum de 1200 va, coûtant aux alentours des 400 euros. Quant aux plus exigeant, voulant s’approcher de la consommation électrique d’un logement il faudra ce tourner vers un convertisseur permettant dans les 2000 va au minimum tournant vers 800 euros …
La liste des appareils qu’il me reste à tester :
Playstation 4 xxx
Freebox v5 Player
Freebox Delta Player
Cafetière Philips Senseo (double expresso)
Moulinex iCompanion XXL
Four Micro Onde (programme 1min microondes)
Four Micro Onde (programme convection 10 min)
Lave vaisselle Whirlpool xxx (programme économie)
Lave vaisselle Whirlpool xxx (programme complet)
Machine à laver Samsung xxx
Conclusion
Voilà, cet appareil m’à beaucouppppppppp aidé à estimer ma consommation réelle, donc à mieux me projeter dans ma vie en fourgon, et ainsi à bien adapter l’achat de ma batterie électrique et de mon convertisseur 230 volts 🙂
Je dirais que c’est l’un des achats les plus utile que j’ai fait dans mon projet vanlife pour l’instant, et qui en plus, pourra continuer à me servir à l’avenir, car il est toujours pratique de pouvoir contrôler la consommation réelle d’un nouvel appareil, ou faire des vérifications sur la consommation en veille, voir même de trouver un appareil coupable de surconsommation.
A tout besoin utile, je vous met un lien vers le modèle que je possède, le Green Blue GB202 disponible sur Amazon.
Vous pouvez le trouver sur la droite, et sachant que si vous venez à le commander en suivant ce lien je toucherai une petite commission publicitaire (sans surcoût pour vous).
Enfin si vous voulez quelques explications supplémentaires, je vous conseille cette vidéo, qui m’à mise sur la piste du Wattmètre, et qui est faite par un pro de l’autonomie et l’autoconsommation, Brian de L’Archi Pelle =>
J’espère donc que vous aussi vous serez plus “éclairé” et aidé dans vos choix grâce à ce petit appareil, que je ne peut que vous recommander !
La source principale de l’énergie de vie dans mon fourgon sera verte car générée par des panneaux solaires 😀
Les panneaux solaires produisent de l’énergie électrique par principe photovoltaïque qui est une technologie bien éprouvée depuis pas mal d’années au niveau industriel, et même domestique, de plus en plus de particulier ayant des installations de ce genre chez eux. On à donc déjà un bon recul et cumul d’expérience, puis une filière qui c’est déjà pas mal developpée. On est donc clairement sur une technologie accessible aussi bien en coût qu’en système d’installation ou en maintenance 🙂
Attention, on part du fait que vous avez déjà estimé votre besoin en énergie, et dans cet article je ne vais évoqué que les questions relatives au choix du panneau. Si vous voulez étudier vos besoins en énergie, vous pouvez vous reporter sur cet article : Comment étudier ces besoins énergétiques pour la vanlife ? (en cours de rédaction)
Cela fait plaisir de ce dire que l’on va passer à de l’énergie verte et renouvelable, mais comment bien choisir ces panneaux solaires ?
Pour bien choisir mon panneau, il y à plusieurs points à vérifier, voyons donc voir ceci au cas par cas.
Polycristallin ou Monocristallin ?
90% des panneaux sont basés sur un fonctionnement au silicium, et donc je me limiterais à parler de ce type de panneaux solaire, qui lui même est divisé en 2 grandes familles, les polycristallins, et les monocristallins.
Pour simplifier, sans rentrer dans la technique, il faut simplement savoir que les polycristallins sont d’une génération ancienne, et qu’ils commencent à ne plus être proposés au profit des monocristallins qui sont de technologie plus récente.
Bien entendu on peut encore trouver des panneaux polycristallins, mais généralement ce sont des panneaux lowcost ou vendu sur site non spécialisé (wish et consorts), ou parfois sur site spécialisé mais principalement des fins de série.
Pour trancher entre mono ou poly, c’est très simple, les mono sont meilleurs sur tous les aspects, par contre ils coûtent plus cher.
Ainsi les poly conviendront pour les budgets les plus light, qui n’ont pas peur de perdre en rendement ou en encombrement.
Dans tous les autres cas, le monocristallin s’imposera naturellement, grâce à son rendement et sa durabilité.
L’encombrement
Les panneaux solaire “conventionnels” ont tous une taille proche, en moyenne, autour des 1 mètre de large pour 1 mètre 70 de long, soit environ 1,7m². Quant au poids il faut compter entre 15 et 20 kilos par panneau.
Même si la taille d’un panneau à l’autre varie peu, c’est justement son rendement qui va jouer sur son encombrement.
Effectivement, à encombrement égale, un panneau monocristallin va produire plus d’électricité.
Autant dans un projet de maison, ou avec un grand terrain, on peut sans soucis multiplier les panneaux, autant sur le toit d’un fourgon ce n’est pas pareil ^^’
Sur le toit du fourgon il faut donc calculer le placement des panneaux, et ajuster en fonction des éventuels lanterneaux et autres ouvertures.
Il y aura donc un gros avantage à avoir un panneau monocristallin, et dans les différents mono, les marques premium proposerons un rendement supérieur pour la même taille que leur équivalent premier prix.
Vous pouvez aussi vous orienter vers des panneaux plus petits, généralement vendu en spécialiste camping-car, plus adapté pour les toitures aux largeurs limités des fourgons et camping-car, mais ils seront naturellement plus cher, et moins performant car de plus petite taille, mais plus discret car ne débordant pas du toit de votre véhicule.
La puissance crête
C’est là valeur “commerciale” que vous retrouverez en premier lieu.
Bien entendu plus la puissance annoncée est élevée, mieux c’est, et c’est actuellement l’élément qui varie le plus à la hausse avec le perfectionnement de la technologie.
Ainsi actuellement on peut atteindre une puissance crête de 400 watts pour la surface d’un panneau lambda, là où l’année dernière on était au grand max dans les 350Wc.
Mais attention, cette valeur est loin de représenter la quantité d’énergie réelle que le panneau va vous produire …
Le rendement
La différence entre ces 2 technologies étant principalement le rendement proposé par chacune d’entres elles.
Le rendement c’est un peu l’argument qui fait la différence entre la qualité d’un panneau et d’un autre.
Vue qu’ils sont tous d’une taille standard, la bataille ce fait donc sur l’optimisation de ce rendement à surface égale.
Le gros du changement ce ressentira sur le type de technologie principale que vous choisirez, les panneaux monocristallins proposent des rendements compris entre 16 et 24% quand les polycristallins proposent eux entre 14 et 18%.
L’esthétique
L’apparence des panneaux peut là aussi trouver son intérêt sur le toit d’une maison, avec des panneaux du genre “black”, ou même avec une apparence de vrai tuile (cf les panneaux Tesla), mais autant sur le toit de mon fourgon … ^^’
Cet aspect ne sera donc pas primordial dans la plus part des projets VanLife.
Les optimisations de technologie
Il y à aussi les optimisations que chaque fabricant propose.
Le soucis est que pour une “équivalence” le nom va varier d’un fabricant à un autre …
On trouve la norme PERC, devenue quasi universelle sur les derniers produits, qui propose des panneaux à rendement “optimisé”, avec une architecture optimisée, et qui peut avoir plusieurs appellations différents selon les constructeurs.
D’autres optimisations, ou innovations peuvent être mises en avant par les constructeurs, tel que sur les panneaux LG Solar, l’innovation “bifacial” qui permet d’avoir des cellules à l’arrière du panneaux et récupère plus de rayonnement par réverbération. Ces panneaux m’intéressaient grandement, car sur le toit d’un fourgon ça aurait pût être une technologie intéressante et pertinente, cependant ils sont assez difficilement disponible à l’achat. Mais d’après certaines études, l’intérêt de cette technologie ce trouve dans une installation hors toiture, avec des panneaux surtout pas posés à plat, et donc absolument pas sur la toiture d’un fourgon ^^’
On peut aussi parler de “back contact” avec une optimisation permettant de dériver les contacts électronique à l’arrière de la cellule, ainsi les traits quadrillant le panneau solaire sont moins nombreux, et donc la surface réceptionnant de la lumière un poil optimisée.
Au final, dans tous les cas, les optimisations vont améliorer l’un des éléments précédemment cité, le “bifacial” améliorant le rendement, le “full black” améliorant l’esthétique, etc
Je vous conseille de ne pas trop vous embêter avec ces améliorations, car elles restent des optimisations qui vont vous permettre de grapiller des toutes petites améliorations de production énergétique. A l’échelle d’une petite installation nomade, cela reste bien trop faible pour que ce soit cohérent.
Les garanties, le vieillissement et la durée de vie
Bien entendu, cet aspect est super important, c’est un élément essentiel qui va garantir que votre investissement est rentable dans la durée.
A savoir que quand on parle de durée pour un panneau solaire, on parle d’au minima 10 ans d’utilisation. Avec une durée pareille, il y à des chances que votre fourgon soit rendu obsolète avant la fin de vie de vos panneaux solaires.
Concernant le vieillissement, il faut comprendre que les panneaux vont subir les rayonnements du soleil, pour le bon, la production d’énergie, comme pour le mauvais, et que par conséquent ils vont ce dégrader “naturellement”.
Généralement le rendement perdu tourne autour des 1 à 2% par an, quand pour les meilleurs panneaux la perte est seulement autour de 0.5%, voir encore un peu moins sur les tout derniers modèles.
Les standards actuels tablent sur une perte maximale de 10% de rendement sur 10 ans, et de 20 à 25% sur 25 ans.
Ce point concernant le vieillissement va varier au mieux en fonction du niveau de prix des panneaux.
Sur un panneau moyen de gamme de 300Wc on passerait ainsi à 270Wc au bout de 10 ans, et entre 240Wc et 225Wc au bout de 25 ans.
Alors que pour un panneau premium de 300Wc on serait à 280 voir 280Wc au bout de 10 ans, et entre 255Wc et 272Wc au bout de 25 ans.
Pour ce qui est de la garantie, quand on passe par des fabricants “premium” ou reconnu, on à généralement des garanties assez longues, 10 ans, 15 ans, voir 20 ans ou 25 ans. Cette garantie peut être intéressante, car plus la garantie sera longue, plus vous êtes probablement sur un produit de très bonne qualité. En effet, on ne peut être que rassuré quant à la fiabilité d’un produit quand son fabricant propose une garantie étendue.
Attention sur ce point, il faut distinguer la garantie “matériel” ou “produit” sur la casse donc, et la garantie “performance”, ou “performance linéaire” sur la perte de puissance.
Le mieux est de viser la garantie la plus longue bien entendue, pour ma part je suis sur une garantie de 12 ans au niveau matériel, et 25 ans en performance ce qui est plutôt proche des garanties premium.
La fausse bonne idée
Certains vanlifeur ce tournent vers des panneaux dis “souples”, avec pour principal argument, qu’ils sont plus facile à poser sur le toit du véhicule, et moins contraignant.
Effectivement, l’idée n’est pas mauvaise, mais en réalité ça emmène un soucis important à prendre en compte, la surchauffe …
En effet, un panneau collé à même le toit du véhicule, sans passage d’air au sol, va surchauffer plus rapidement, et qui dis surchauffe, dis perte de rendement …
Lorsque l’on vous donne les performances d’un panneau, il s’agit de valeurs avec des tests en conditions parfaite. A savoir une température à 25 degrés, ce qui est loin de ce que l’on à sur un toit de fourgon ou camping car en plein été par exemple …
Autant vous dire que ça peut même devenir catastrophique en matière de rendement avec un panneau mal refroidis.
En été, même si en théorie c’est là que l’on produit le plus avec une superbe luminosité, avec un panneau souple, à cause de la chaleur cela peut-être totalement l’inverse.
Quelle sera ma production réelle ?
La question clef en somme, on parle de pourcentage par ci, de pourcentage par là, mais au final, combien de watts je vais réellement produire ???
Il faut prendre en compte plusieurs paramètres, le taux d’ensoleillement, le nombre d’heure de soleil, la température ambiante, l’ombrage, l’inclinaison de son panneau, la puissance et son rendement.
Je vous propose 2 méthodes pour vous faire une idée plus ou moins précise de ce que vous pourrez potentiellement produire avec votre installation photovoltaïque (1 ou plusieurs panneaux solaire) :
1 – La méthode simple :
Vous vous basez sur une “moyenne régionale” avec en exemple la carte du taux d’ensoleillement de la France, plus vous êtes dans le rouge plus vous aurez de la “production”.
En gros, pour un panneau solaire de 300Wc, dans la moitié nord on peut espérer aux alentours de 240 à 300 kWh annuel (zones jaunes sur la carte), concernant les régions “moyenne” (zones orange sur la carte) on pourra espérer aux alentours de 300 à 330 kWh annuel, enfin concernant les régions les plus productrice, principalement dans la moitié sud (zones rouge foncé sur la carte) on tournera plutôt aux alentours de 360 à 420 kWh annuel.
2 – La méthode avec la formule exacte : Pour les matheux, ou ceux qui aiment creuser le sujet, il faut comprendre que votre production sera directement liée à la capacité de votre panneau, ou installation photovoltaïque, de capter un maximum de lumière et de la convertir en énergie.
Les paramètres importants sont donc, la puissance du panneau (ce qu’il sera capable de convertir), sa surface, son inclinaison, le nombre d’heure d’ensoleillement et enfin fonction des “pertes” qu’il connaitra forcément (lié au matériel, à la température ambiante, au transfert dans les câbles, etc) généralement estimées aux alentours de 10%.
Voici donc la formule pour calculer la production d’énergie potentielle d’une installation photovoltaïque =>
Energie Potentiellement Produite = Surface (en m² donc largeur x longueur) x Rendement (en pourcent) x Ensoleillement (en kWh/m² annuel) x Pertes (en pourcent)
Ce qui donne :
Pour un panneau solaire de taille moyenne (aux alentours de 300Wc donc) avec un rendement moyen de 18.5%, un ensoleillement moyen de 1580 kWh m² (sud de la France), des pertes à hauteur de 15% 1.6 x 1 x 18.5% x 1580 x 85% = 397.52 kWh annuel
Bien entendu, je le répète cela varie en fonction des saisons, de l’ombrage, de la température, etc.
C’est bien sympathique, mais à l’échelle d’un fourgon ou camping-car ce qui nous intéresse c’est de savoir si je vais avoir assez d’électricité pour faire ma journée ??
Pour un calcul mensuel, ou même quotidien, il suffit simplement de prendre le temps d’ensoleillement mensuel ou quotidien, les autres valeurs ne changeant pas.
Sur le calcul précédent, on peut simplement diviser par 365 : 1.08 kWh quotidien, mais vous aller avoir de grosse différence entre les journées d’hiver et celle d’été, à la fois par l’ensoleillement, mais aussi par la hauteur du soleil, ou encore le temps de présence de celui ci …
Pour un rapport avec la batterie, sans s’étendre sur le sujet qui sera traité dans un autre article, une batterie de 100ah propose théoriquement une réserve de 1200Wh mais en respectant les limites de décharge, en fonction de sa technologie, concernant les batteries Gel ou AGM, on pourrait puiser dans les 40 à 60%, soit en réalité 720Wh, alors que concernant les batteries Lithium on devrait pouvoir puiser dans les 80% soit 960Wh.
Ainsi, en étant dans le sud de la France, avec un panneau solaire de 300Wc et avec une journée ensoleillée on devrait pouvoir recharger entièrement une batterie de 100ah aussi bien Lithium que Gel ou AGM, par contre dans le nord de la France, avec ce même panneau on rechargerai cette même batterie au pire à 90% voir 60%.
Exemples concret par jour :
En partant sur un panneau de 300Wc et en vivant dans le nord, vous pouvez espérer avoir aux alentours de 240 à 300 kWh annuel, soit dans les 650 à 821 Wh par jour
Sur ce même panneau mais en vivant dans le sud, on atteint les 360 à 420 kWh annuel, soit dans les 986 à 1150 Wh par jour.
Pour y voir plus clair, je vous propose un petit tableau récapitulatif, avec plusieurs villes exemples, qui donne un ordre d’idée de la production annuelle, saisonnière et quotidienne, pour un panneau moyen de 300Wc posé à plat sur un toit de fourgon (je me suis servi du simulateur proposé en lien ci dessus – sur Wattuneed).
Communes
Production annuelle
Production quotidienne été
(sur 6 mois de avril à septembre)
Production quotidienne hiver
(sur 6 mois de octobre à mars)
Enfin pour connaitre le taux d’ensoleillement annuel, mensuel, quotidien, par lieux et selon différente configuration, ou encore plein d’autres calculs et simulation possible => https://re.jrc.ec.europa.eu/pvg_tools/fr/#PVP
Le prix
Enfin maintenant que nous avons vue toutes ces informations, voici le principal argument, le nerf de la guerre, l’argent ! Attention, prix relevé en juin 2020.
Dans mon cas je cherchais des panneaux pas trop cher, mais pas d’ancienne technologie, pouvant me proposer une puissance intéressante pour un encombrement léger. Pour moi donc c’est avant tout le rendement pour le coût le plus faible qui va primer.
Voici donc une démonstration assez simple qui compare plusieurs panneaux et qui détermine lequel est le plus rentable =>
Modèle de panneau
Marque - Modèle - Type
Watts Crête
Rendement
Watts/heure
Eté = Sud / Nord
Hiver = Sud / Nord
Production estivale
(sur 13h)
Production hivernale
(sur 10h)
Garanties Matérielles
Performances
Prix / 1000W / Jour
Coût Watt réel
Prix par panneau
(juin 2020)
Victron Bluesolar Mono
360Wc
188Wh / 247Wh
79Wh / 188Wh
917.28W
705.6W
5 ans
10 ans (90%) 25 ans (80%)
283€
Victron Bluesolar Poly
330Wc
172Wh / 226Wh
72Wh / 172Wh
824.07W
633.9W
5 ans
10 ans (90%) 25 ans (80%)
235€
Unisun 300.12 M Mono
300Wc
19,6%
157Wh / 206Wh
66Wh / 157Wh
764.4W
588W
5 ans
10 ans (???%) 25 ans (???%)
1.25€ (été) / 1.62€ (hiver)
5.94€
349€
BenQ Full Black Mono
320Wc
19.1%
166Wh / 218Wh
70Wh / 166Wh
794.56W
611.2W
15 ans
10 ans (93%) 25 ans (82.5%)
0.68€ (été) / 0.88€ (hiver)
3.22€
197€
Q.Cells DUO G8 Mono
350Wc
19.3%
182Wh / 239Wh
76Wh / 182Wh
878.15W
675.5W
12 ans
10 ans (93,1%) 25 ans (85%)
0.72€ (été) / 0.93€ (hiver)
3.40€
230€
Q.Cells DUO G8 Mono (promotion)
350Wc
19.3%
182Wh / 239Wh
76Wh / 182Wh
878.15W
675.5W
12 ans
10 ans (93,1%) 25 ans (85%)
0.57€ (été) / 0.75€ (hiver)
2.72€
184€
Sunpower Maxeon 3 Mono
390Wc
21,1%
204Wh / 268Wh
86Wh / 204Wh
1069.77W
822.9W
15 ans
10 ans (95%) 25 ans (92%)
1.47€ (été) / 1.91€ (hiver)
6.99€
575€
LG Solar Neon 2
330Wc
19.3%
172Wh / 226Wh
72Wh / 172Wh
824.07W
633.9W
25 ans
10 ans (96.5%) 25 ans (89.6%)
0.89€ (été) / 0.73€ (hiver)
4.65€
295€
LG Solar Neon R
370Wc
21.4%
193Wh / 253Wh
81Wh / 193Wh
1029.34W
791.8W
25 ans
10 ans (95.6%) 25 ans (88.4%)
1.26€ (été) / 1.64€ (hiver)
5.99€
475€
Les frais de transport
Attention ! On parle de panneaux solaires, d’un produit encombrant donc, et qui dis encombrant, dis frais de transport élevé …
C’est à prendre en compte dans le budget, car on parle d’au minimum 50€ voir 80€ et on peut monter à 100€ …
Généralement qui dis vendeur sérieux, dis transport propre, sur palette, et bien emballé avec film protecteur.
Cela n’empêche pas de bien vérifier que votre panneau n’aura pas de “poc” lorsque vous le réceptionnerez, car bien qu’une cellule endommagée par un impact n’empêche pas le panneau de fonctionner, elle entraînerait inévitablement une perte de performance !
Mon choix
Voilà donc, après longue étude, pour ma part, j’ai pris la décision de me tourner vers un panneau plutôt moyen, limite premium, afin de minimiser les coûts d’achat.
Au départ je lorgnais sur des panneaux LG, leur qualité semblant vraiment top, d’autant plus au vue des garanties. Coté technologie aussi il semble que LG Solar soit là aussi vraiment dans le coup, mais leur prix élevé et leur disponibilité difficile m’ont découragé.
Je suis alors tombé sur une promotion qui m’à beaucoup facilité le choix, chez un revendeur spécialisé j’ai pût acquérir 2 panneaux au prix unitaire de 184€ pour du 350Wc avec un rendement élevé de 19.3%.
J’ai donc craqué pour les panneaux de la marque Q.cells, les Q.peak duo-G8 350W, dont voici la page officielle => https://www.q-cells.fr/produits/modules-solaires/qpeak-duo-g8.html
Avec ces 2 panneaux de 1m74 x 1m, je couvre seulement un tiers de mon toit de fourgon, et ne devrait pas être trop gêné pour le positionnement de mes lanterneaux par exemple.
L’ensemble de ces 2 panneaux, m’à coûté 420€ dont 50€ de frais de port (prix datant de juin 2020).
Voici les petits panneaux qui orneront le toit de mon fourgon =>
En espérant que cet article n’était pas trop long à lire, et qu’il vous apportera les réponses aux questions que vous pouvez vous poser.
Au besoin, n’hésitez pas à commenter 😉
Editions : 10/01/2021 = Petite mise à jour afin de corriger les notions erronées concernant le rendement
26/05/2021 = Mise à jour avec plus d’expérience sur le sujet, et mise au clair partie “Quelle sera ma production réelle” ainsi que maj adaptée sur le tableau de comparatif des panneaux.
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